Le financement d’entreprise par des partenaires externes
L’emprunt bancaire
Le microcrédit
L’emprunt aidé ou les prêts d’honneur
Le crédit-bail
La location financière
Les subventions d’investissement
L’emprunt bancaire pour le financement d’entreprise
C’est la solution la plus connue pour le financement d’entreprise. Une somme est mise à disposition par l’organisme financier avec une obligation de remboursement selon un échéancier préalablement défini. En contrepartie, l’organisme prêteur perçoit des intérêts.
Le microcrédit pour financer votre entreprise
Une entreprise ayant demandé un emprunt bancaire et se l’étant vu refuser peut demander un microcrédit sous réserve d’avoir moins de 5 ans d’ancienneté. Le montant ne peut excéder 10 000 € et une personne doit se porter garant pour la moitié du microcrédit.
L’emprunt aidé ou les prêts d’honneur
Certains organismes voués au développement des entreprises peuvent accorder des emprunts aidés ou prêts d’honneur. Ces prêts sont accordés selon des conditions bien précises et sont assimilés aux fonds propres de la société.
Le crédit-bail pour le financement d’une société
Également appelé « Location avec Option d’Achat », le crédit-bail signifie que l’entreprise n’est pas propriétaire du bien acquis avec les fonds prêtés pendant la durée du contrat. Une promesse de vente est signée pour qu’au terme de la location, la vente soit réalisée.
Financer votre entreprise avec la location financière
C’est un contrat de location sans option d’achat (location longue durée). Le chef d’entreprise peut, par le biais d’un organisme, mettre à disposition de la société un bien tout en en conservant la propriété et sans prendre d’engagement quant à la vente en fin de contrat.
Les subventions d’investissement
Ces fonds de financement d’entreprise sont versés à titre définitif par les collectivités territoriales sans obligation de remboursement.
Le financement d’entreprise par les associés ou actionnaires
Les fonds propres ou quasi-fonds propres
Relatifs aux financements issus des apports en capital (capital social), aux comptes courants faits par les actionnaires ou associés (capital-investissement) ainsi qu’à des subventions d’investissement. Les apporteurs de capitaux ou actionnaires investissent de l’argent dans l’entreprise en espérant un rendement supérieur à l’investissement de départ.
Le capital social
Il correspond à l’apport initial et définitif des associés lors de la constitution de la société. Ces fonds n’ont pas pour objectif d’être remboursés mais de perdurer dans le temps. Ils ne peuvent être récupérés que dans le cas d’une liquidation d’entreprise ou lors de la vente de parts sociales, titres ou actions.
Les comptes courants d’associés
Ces comptes ont pour vocation de recevoir les sommes mises à disposition de l’entreprise par ses associés de façon temporaire. Seuls les associés peuvent être titulaires de comptes courants et il est interdit à toute personne étrangère à l’entreprise de prêter des fonds à la société. On parle de quasi-fonds propres car ceux-ci sont amenés à être retirés à plus ou moins long terme.
Les comptes de l’exploitant
Une entreprise individuelle, sous-entendu dans laquelle il n’y a pas de capital social et compte courant d’associé, permet de bénéficier d’un compte détaillant les apports de fonds et les retraits réalisés par le chef d’entreprise. Contrairement au capital social, il peut fluctuer et le dirigeant n’est pas tenu de laisser ses apports.
Les apports de fonds de capital-investissement
Le capital-investissement permet d’apporter des capitaux propres lors du financement de l’entreprise et donc, de donner à la société des ressources financières. Ces apports augmentent le capital de l’entreprise dont le fonds devient actionnaire ou associé.
Les fonds propres ou quasi-fonds propres
Le capital social
Les comptes courants d’associés
Les comptes de l’exploitant
Les apports de fonds de capital-investissement